« Au nom de la lutte contre le terrorisme (portée au paroxysme par les Usa, tant enviés d’illumination, postulant du bien et le mal dans l’ordre international pour s’autoriser à semer la mort), le Cameroun d’égale à la terreur instituée par Robespierre (dont-il fut in fine lui aussi victime et guillotiné), sous l’annonce de renforcement de la stature républicaine (acquis camerounais ou bienfait de la colonisation et non de révolution), le Cameroun est en voie d’étoffer son disposition répressif d’une sanction pénale prévoyant la peine de mort aux conditions ubuesques et liberticides. »
« Est punit de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en co-action, commet tout acte ou menace d’acte susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel dans l’intention :
a) D’intimider la population….ou à agir selon certains principes.
b) De Perturber le Fonctionnement Normal des Services Publics….Ou de Créer Une Situation de Crise au sein des populations.
c) De Créer Une Insurrection Générale dans le Pays
Ainsi donc est officialisé, de prévention ou d’errements, l’emploi de la terreur contre les populations au nom de la lutte de la terreur prétendue venue d’ailleurs et limitée aux frontières septentrionales. Ainsi donc est subtilement mis en place un dispositif interdisant les manifestations, l’expression de mécontentement à tous les strates et corps constitués de la société, l’incitation populaire à l’amélioration, qui de répétition emportèrent l’absolutisme et tout récemment en terre africaine le totalitarisme porté par Blaise Compaoré au Burkina Faso.
Le régime en place depuis pas moins de cinquante ans et sous la houlette depuis trente deux années de monsieur Paul Biya, menacé de ses échecs légions, menacerait en retour les populations. Si la menace terroriste est extérieure et étrangère au camerounais pour quoi dont menacer les camerounais de la sorte de mort et de privation de participation à l’amélioration sociétaire par l’expression de la contestation symbolique qu’est la manifestation ! La terreur a t-elle à jamais eu gain de cause d’effets ?
Quand l’État perd pied, menaçant de terreur le socle de la république qu’est la nation et ses populations, la république se sauve t-elle autrement qu’en retournement de la terreur contre ses instigateurs !?
De projection ou du moins de face cachée, s’exprimer sur le sujet et de concert lire sur ce sujet est tout bonnement susceptible, plutôt, consécutif de peine de mort. Vous voilà criminel et en danger de mort au Cameroun