« 12/02/2015, Monrovia, Liberia : Le ministère libérien de l’Éducation a reporté pour la seconde fois la réouverture des écoles dans ce pays, du 16 mars au 2 mai 2015, dans un contexte marqué par la réapparition de nouveaux cas d’ébola dans les comtés de Monrovia et de Margibi. »
Les écoles devaient à l’origine rouvrir le 2 février 2015, cependant face à la pression croissante des parents d’élèves et d’autres parties prenantes, cette date a été repoussée du 2 au 16 février 2015. Une femme infectée par le virus a quitté sa résidence de St Paul Bridge dans la communauté municipale de Zumah avant de décéder de l’ébola à Margibi, ravivant les inquiétudes du public en particulier alors que les écoles devaient rouvrir dans le pays.
Un communiqué du ministère de l’Éducation indiquait mardi que la décision de reporter la reprise des classes a été prise après de nombreux appels des dirigeants d’établissements, des parents d’élèves et d’autres parties prenantes. Cependant, le ministère appelle les autorités scolaires à « poursuivre jusqu’à leur terme toutes les activités d’orientation en cours pour les enseignants et étudiants, y compris les cours de remise à niveau et les séances de formation sur l’ébola ».
Ce communiqué signé du directeur en exercice sur les communications, Shannor Goe, et approuvé par le secrétaire d’État à l’administration des établissements au sein du ministère de l’Éducation, Ramsees T. Kumbuyah, appelle les écoles à respecter la « politique d’écoles libérales uniformes » du ministère. Les parents d’élève et parties prenantes liées à l’éducation avaient réagi vivement à la directive présidentielle ordonnant la réouverture des écoles le 2 février 2015.
Le calendrier du ministère de l’Éducation appelait à débuter du 13 au 17 janvier une campagne d’enregistrement des anciens et nouveaux élèves, mais cette campagne a été abandonnée car de nombreux parents s’opposaient à la réouverture des écoles. Ils estimaient que cette réouverture n’était pas pragmatique considérant que le virus ébola sévit toujours dans le pays.