« En 2011, des siècles après la révolution industrielle en Europe, des décennies après ces indépendances factices, l’Afrique berceau de l’humanité est encore à la traine. Que faut-il à cette Afrique ? »
Franchir la barrière de la colonisation intellectuelle
La première barrière à franchir est celle de la colonisation intellectuelle, celle qui empêche l’africain de voir de lui même, de se projeter sans dans l’avenir sans « courbettes ». Il faut aujourd’hui à l’africain une réelle estime de ses potentialités, de ses opportunités. L’occident est plus développé que l’Afrique certes, mais l’occidental n’est pas plus développé que l’africain. Non. Il faut bien faire la part des choses. Nous sommes tous des êtres humains, chacun au même titre que l’autre. Il n’y a pas de peuple supérieur à d’autres, malgré tout ce qu’on veut nous faire croire. La colonisation intellectuelle est méconnue mais existe belle et bien et est peut être plus aliénante que la colonisation physique. Il s’agit là de procédés subtils, fins, ingénieux et très diaboliques. Le résultat : l’Afrique aujourd’hui a bien du mal à entrevoir son avenir sans l’aide du « blanc ». Depuis les bancs des écoles primaires une idée maitresse est enseignée : le blanc construit, invente, soigne, bénit pendant que le noir détruit, tue, maudit. Oui, il s’agit bien là d’une colonisation !
Libertés africaines
Comment pouvez-vous comprendre que les livres d’histoires utilisés en Afrique ne contiennent que des noms d’auteurs et d’inventeurs africains ? Pourtant ils existent ! De toute évidence le combat de la liberté africaine doit commencer dans nos mentalités ! Une fois cette bataille gagnée, le reste se fera plus aisément. Diviser pour régner, principe de domination plus vieux que nos états mais qui donne des résultats spectaculaires. Il n’y a qu’a voir les différents changements de pouvoir dans le continent Africain, ça ne saute pas aux yeux mais c’est tout de même remarquable. Il faut que l’africain comprenne qu’il a un ennemi, un et un seul : le colonisateur. Oui parce que tous les autres problèmes de cohésion social rencontrés en Afrique sont inhérent à tous les pays du globe. La différence, le colonisateur utilise ses failles, les amplifient et nous spolie… Il est temps que les Africains de bord politique différents comprennent que celui d’en face est un adversaire, un frère, pas un ennemi… Alexis Gogou un Africain au service des libertés en Afrique!
