« Actualités Afrique, 12/11/2013 : La chambre préliminaire de la Cour a ordonné le 11 novembre, le maintien en détention de l’ancien président ivoirien dans l’attente d’un éventuel procès pour crimes contre l’humanité. »
Hypocrisie de la CPI
La Cour est tenue d’examiner la question de la détention au moins tous les 120 jours en répondant à trois critères : s’assurer que le suspect comparaisse à ses audiences, qu’il ne fasse pas obstruction à l’enquête, et qu’il ne continue pas à commettre des crimes comme ceux pour lesquels il est poursuivi.
Réconciliation à sens unique
Les efforts de réconciliation leur font dire que le suspect ne risque pas, s’il est relâché, de commettre des crimes comme ceux pour lesquels il est poursuivi devant la CPI.En revanche, les magistrats estiment nécessaire le maintien en détention de Laurent Gbagbo pour être certains qu’il comparaisse bien lors d’un éventuel procès et pour qu’il ne fasse pas obstacle à l’enquête.
Liberté provisoire de Laurent Gbagbo
Les juges se sont aussi penchés sur une demande de remise en liberté provisoire pour raisons médicales. Avant de se prononcer sur ce point, la Chambre préliminaire demande au Greffe et à la défense de lui remettre, d’ici le 2 décembre, des informations supplémentaires sur l’Etat de santé de l’ancien président.
PS : intertitres et texte modifié par la rédaction, en provenance de RFI…