« Banjul, Gambie – La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) basée à Paris, a condamnée avec véhémence ce qu’elle a appelé les graves violations des droits humains attribuées aux forces de sécurités angolaises contre les migrants africains, notamment ceux en provenance de la Gambie. »
Selon un communiqué publié lundi par la FIDH, les forces de sécurité en Angola ont, ces derniers jours, “arrêté et détenu arbitrairement plusieurs émigrés africains auxquels elles ont également infligé des traitements cruels et inhumains”. L’organisation a appelé le gouvernement angolais à mettre un terme à ces violences et à respecter les instruments légaux internationaux et régionaux dont il est signataire.
Le groupe de défense des droits humains a également appelé les pays d’origine des migrants arrêtés à porter une sérieuse attention à la situation. Au moins 3.000 migrants africains parmi lesquels 300 Gambiens, ont été arrêtés et sont en train de croupir dans les prisons angolaises depuis le lancement, il y a dix jours, de la traque des immigrants africains.