« 18/01/2015, Conakry, Guinée – La gendarmerie guinéenne a interpellé 26 personnes soupçonnés d’être liés à des manifestations anti-Ebola à Sinkiné dans la ville de Forécariah, d’où est originaire l’actuel premier ministre, Mohamed Said Fofana, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire. »
Les mis en cause sont accusés d’avoir pris à partie une équipe préfectorale qui s’y était rendue pour cueillir deux cas suspects d’Ebola en vue de les confiner au centre de transit de Forécariah, ville à 100 Kms de Conakry, Les missionnaires se sont alors heurtés à la résistance des villageois qui ont pillé leur véhicule. Ils ont eu la vie sauve grâce à l’intervention des forces de force.
Des faits pareils sont souvent notés en Guinée forestière, épicentre de l’épidémie, récemment, trois policiers et leur chauffeur ont été lynchés à mort, toujours à Forécariah par une foule qui les soupçonnait de vouloir propager Ebola dans leur localité. Face à cette situation, le président guinéen, Alpha Condé, a désormais autorisé l’usage de la « force publique » pour arrêter les récalcitrants. S’exprimant dans la même dynamique, le premier ministre, Saïd Fofana, a également annoncé des dispositions coercitives contre les réfractaires à la lutte anti- Ebola.