« 23/01/2015, Dakar, Sénégal : Le directeur de la Planification et de la réforme de l’éducation (DPRE), Djibril Ndiaye Diouf, a énuméré, vendredi à Dakar, les principes clés préconisés par le Sénégal pour l’agenda post 2015 qui, a-t-il dit, « découlera de l’assemblée générale de l’Onu » de septembre prochain pour l’atteinte des objectifs pour le développement (OMD) en matière d’éducation. »
« Le Sénégal est partie prenante du processus et du dialogue mondial pour l’élaboration de l’agenda post 2015. Dans ce processus, notre pays a retenu quelques principes clés dont le premier est relatif au droit à l’éducation devant être garanti à tous par les États. Cette éducation doit être aussi de qualité », a expliqué M. Diouf. Il représentait le ministre de l’Éducation à l’ouverture d’un atelier de deux jours sur « l’agenda post 2015: Assises des acteurs de la société civile » sous l’égide de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).
Le directeur de la Planification et de la réforme de l’éducation (DPRE) a ensuite dit que l’autre principe retenu par le Sénégal, est relatif à la pauvreté qui ne doit pas être un facteur bloquant pour l’éducation. « Ainsi, l’option devra-t-elle être de toucher les populations les plus vulnérables et les plus pauvres. Ce qui pose le principe d’équité », a dit Djibril Ndiaye Diouf. Les autres principes portent sur l’évaluation des apprentissages, la qualification et l’insertion professionnelle des apprenants. « Le dernier principe, a-t-il souligné, concerne le financement de l’éducation qui reste déficitaire. Car, il faut rappeler que la communauté internationale n’a pas tenu sa promesse de financer ce secteur ».