« 29/01/2015, Nairobi, Kenya : Le Kenya a perdu plus de 100 rhinocéros ces trois dernières années à cause des actes de braconnage, laissant craindre une disparition de la population totale de rhinocéros du pays qui s’élève aujourd’hui à 1000 individus, a annoncé mercredi un officiel du gouvernement. »
Judi Wakhungu, secrétaire à l’Environnement, a déclaré que le commerce d’animaux sauvages représente une menace sérieuse pour la survie et la conservation de nombreuses espèces en voie de disparition. Mme Wakhungu a expliqué que les poursuites efficaces sont entravées par le manque de preuves concrètes pouvant relier un braconnier à un produit confisqué de la vie sauvage.
« Pour combattre les crimes contre les animaux sauvages, nous avons renforcé les politiques et les cadres juridiques, augmenté les capacités des forces de l’ordre et développé des systèmes judiciaires efficaces », a-t-elle déclaré à Naivasha après l’ouverture officielle d’un atelier sur les scènes de crime qui a attiré des spécialistes de différents pays du continent.
Mme Wakhungu a ajouté que le pays développait et appliquait des stratégies régionales et des réseaux qui sont interconnectés via un mécanisme mondial de coordination. Au niveau mondial, les crimes contre la vie sauvage et le commerce sont désormais considérés comme un des crimes internationaux les plus graves.