« 31/03/2015, Douala, Cameroun : Un détachement de l’armée française, composé de deux officiers de l’état-major de l’Opération Barkhane basée à Ndjamena (Tchad) spécialisés dans la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne sont autorisés à intégrer l’Opération «Emergence 4» en vue d’appuyer le Cameroun dans la lutte contre la secte terroriste nigériane, Boko Haram… »
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La version officielle
Selon Issa Tchiroma Bakary, ministre camerounais de la Communication, porte-parole du gouvernement, cette autorisation de militaires français découle d’une décision du chef de l’Etat, Paul Biya, après concertation avec les autorités de Paris. Par souci de réciprocité, «et sur très hautes instructions du président de la République, un détachement de deux officiers camerounais a été intégré au sein du Comité de coordination et de liaison de l’état-major de l’Opération Barkhane», explique notre source.
La France pompier et pyromane
Pour le gouvernement camerounais, «cette décision participe de la volonté de la France et du Cameroun de procéder à un renforcement de la coopération dans le domaine du renseignement pour plus d’efficacité dans le cadre de la mise en œuvre de stratégies conjointes de lutte contre le terrorisme». Il s’agit là de la matérialisation des nouveaux accords de partenariat et de défense signés le 21 mai 2009 entre la France et le Cameroun. L’arrivée de ces deux militaires intervient dans un contexte où de nombreux Camerounais critiquent ouvertement la «position timorée voire ambigüe» de la France à propos de la guerre du Cameroun contre le terrorisme… Croire que deux officiers vont régler ou aider contre ce monstre de Boka Haram est une hérésie…