« 03/02/2015, Ouagadougou, Burkina Faso : La ministre burkinabè en charge de la Justice, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo a préconisé, la prudence dans le traitement du dossier de l’ex-président du Faso, Thomas Sankara, mort en 1987, lors d’un coup d’Etat de Blaise Compaoré pour le compte de la France et des USA. »
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Justice timorée…
Intervenant au cours de l’émission «face à la presse», lundi soir, elle a reconnu que le dossier Thomas Sankara n’est pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer. A son avis, il est nécessaire de procéder avec «prudence» dans cette procédure pour éviter de brûler les étapes, car il s’agit d’un «dossier sensible et politiquement lourd ». Interrogée sur l’évolution des dossiers Sankara et Norbert Zongo du nom du journaliste assassiné en 1998 dans des conditions non encore élucidées, Joséphine Ouédraogo a souligné que si pour le dossier Norbert Zongo, un juge d’instruction a été nommé, on assiste à un imbroglio dans l’affaire Thomas Sankara.
Rendre justice !
Toutefois, elle a promis que « tout sera fait, en collaboration avec la famille Sankara, pour le traitement de ce dossier, mais aussi, des autres dossiers pendants». Joséphine Ouédraogo a expliqué qu’après la lettre adressée par la famille de Sankara, «une rencontre avec l’avocat de la famille, Me Bénéwendé Sankara, a eu lieu, il y a quelques jours pour aplanir les divergences». Joséphine Ouédraogo invite les uns et les autres à voir plus «la volonté des autorités de rendre justice, en lieu et place des actes et décisions populistes», ajoutant : «nous sommes avec la primature sur ce dossier et nous ne pouvons pas nous engager, sans une concertation préalable».
Justice timorée sur les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo au Burkina