« 20/03/2015, Afrique : L’épithète d’émergence, en vogue auprès des prestidigitateurs d’un avenir africain radieux grâce au concours d’entreprises et matérialisations étrangères et notamment asiatique (chinoise par excellence), asséné en mirage pour le futur de l’Afrique, s’avère être de la même utilité qu’un fond de teint utilisé pour masquer des défauts portés et entretenus psychologiquement et croire taire la laideur scarifiée des inactions à apparaître proprement. » L’émergence, si tant est que cet épithète puisse avoir une raisonnante concrète, dont a besoin l’Afrique n’est aucunement pas infrastructurels, pire de réalisation étrangère, mais assurément humaine matérialisée par une appropriation africaine des enjeux de leurs constructions. À défaut les voies d’une jeunesse désœuvrée excitée à être en marge ne cesseront de se démultiplier. L’Émergence en Afrique pour peu que l’on veuille l’étoffer de sincérité d’action et de rayonnement favorable, se doit d’être prioritairement humaine d’initiative à d’action et de matérialisation africaine. Il doit revenir aux Africains de bâtir ou pas, construire ou pas, modeler ou pas, rafistoler ou pas, leurs espaces immatériels (valeurs, lectures, etc.) et matériels (infrastructures, légalités, etc.). Lire la suite »