« 02/02/2015, Ouagadougou, Burkina Faso : Le Front progressiste sankariste (FPS), regroupant trois formations politiques burkinabè, a dénoncé, les hésitations des autorités en charge de la transition au Burkina Faso. »
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Ère nouvelle de démocratie
Pour le président du FPS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara qui s’est exprimé samedi à l’occasion d’une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an à la presse, 2015 est une année de grande espérance ». Il a prédit que l’année 2015 sera exceptionnelle en tout point de vue, précisant que cette année «ouvre une ère nouvelle de démocratie au Pays des hommes intègres après le mouvement insurrectionnel qui a connu son épilogue les 30 et 31 octobre».
Avec la chute de Blaise Compaoré, le FPS, selon son président, est convaincu que «le pouvoir échoit désormais au peuple burkinabè qui doit l’exercer souverainement en assumant son destin vers l’idéal de liberté, de justice et de démocratie réelle». S’il se félicite du chronogramme des scrutins, le président du FPS dit cependant regretter le «louvoiement» et «les atermoiements» des organes de la transition, déplorant qu’aucune réforme n’ait été encore entreprise.
Des changements attendus
Me Sankara s’inquiète également du retard accusé dans la mise sur pied de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes. Pour le parti, ses attitudes ne sont pas de nature à poser les vrais sillons du changement que les Burkinabè attendaient. Le Front progressiste sankariste (FPS) a vu le jour le 11 octobre 2014, suite à la fusion de trois partis sankaristes.
Le FPS est constitué du Conseil national révolutionnaire/mouvement sankariste (CNR/MS) de Romain Conombo, du Front des forces sociales (FFS) de Norbert Michel Tiendrébéogo et de l’Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS) de Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Le parti, à entendre son président, compte désigner, très bientôt, un candidat pour la présidentielle du 11 octobre 2015 au Burkina Faso.