« Voilà quelques dix-sept mois que la Tunisie, berceau du printemps arabe a connu sa révolution, une bénédiction aux yeux du monde entier. La tournure que prennent les événements s’avère cependant assez inquiétante compte tenu de la vague de violences qui frappe le pays depuis la prolifération croissante des courants islamistes extrémistes dans le pays. » Montée du Salafisme en Tunisie Ennahdha, principal parti politique au pouvoir au côtés du Congrès pour la République (CPR) et du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (ETTAKATOL), s’avère d’une impassibilité « altruiste » proclamant que ces partis islamistes, sujets à de sévères critiques, sont inéluctablement un membre indissociable avec lequel il faut compter dans la société tunisienne. Le parti se montre d’une flexibilité déconcertante face aux dépassements commis par ces extrémistes. Les principaux membres du gouvernement, chérissant leur prochain, appellent unanimement au dialogue et au débat avec une catégorie de personnes qui n’hésitent pas à faire usage de la violence en cas de litiges. L’heure en est même venue aux démonstrations de force, le dimanche du 20 mai au pieds de la mosquée Okba Ibn Nafâa à Kairouan. Un rassemblement a rallié des milliers de salafistes à l’occasion de la deuxième fête annuelle d’Ansar al Chariâa. Démonstrations de sabres, chants guerriers incitant à la violence, militants ... Lire la suite »