« 20/02/2015, Maputo, Mozambique : Le ministère mozambicain de la Santé coordonne une campagne de réponse nationale pour repousser le choléra qui frappe les régions centre et nord du pays et qui a fait jusqu’à présent 31 morts pour 2903 cas détectés. »
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31 morts pour 2903 cas détectés
Selon un communiqué de presse publié mardi par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), cet effort de réponse mené par le ministère de la Santé réunit l’UNICEF elle-même, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’organisation Médecins sans frontière, qui sont déjà déployés dans différentes provinces du pays pour combattre l’épidémie.
Les institutions mentionnées utilisent en priorité des méthodes de prévention pour éviter la propagation de la maladie, en traitant les sources et réservoirs d’eau avec de la « chlorine », et en fournissant des containers d’eau potable pour les besoins d’urgence avec pour principale cible la ville de Tete, qui est jusqu’à présent la plus affectée.
Prévention du choléra
D’après le ministère de la Santé, 18 des victimes sont décédées dans la seule province de Tete, et celle-ci présente une vulnérabilité supérieure à celle de toute autre province, car elle n’avait pas enregistré de cas de choléra depuis 2008 et que le niveau d’immunité naturelle de ses habitants était donc faible par rapport à ceux des autres provinces, les rendant vulnérables à cette maladie. Les méthodes de prévention comprennent également la vigilance face aux foyers d’épidémie, et la recherche active de nouveaux cas nécessitant une aide médicale, ainsi que la fourniture de médicament aux dispensaires et à la gestion des cas déjà hospitalisés.
« Le gouvernement est déterminé à créer des conditions permettant l’amélioration de la santé de chacun. Il est important que chacun de nous y participe afin d’obtenir des résultats rapides », a déclaré le ministre de la Santé, Nazira Abdula. Le ministère a indiqué qu’il travaillait dur pour atteindre les communautés situées loin des installations de santé, en affectant des unités de traitement et en distribuant des sels de réhydratation aux communautés les plus affectées, afin d’accélérer le traitement des patients aux premiers stades de la maladie.