« Une bonne partie de la communauté internationale s’attriste de ce que le gouvernement en Algérie fier de son indépendance, de loin acquise par don d’ancien colonisateur mais de haute lutte, ai entrepris par la voie de la réponse armée de marquer de vitalité sa souveraineté en usant la violence des armes face à la prise d’otage intervenue dans un site d’exploitation gazier, à In Amenas, sur son territoire. » Intervention terroriste préparée en amont… Beaucoup voudront y voir une simple connexité en conséquence à cette prise d’otage, qui au demeurant semblerait avoir été bien préparée au regard de la sécurité multiples (armée algérienne et force privée) autour du site d’exploitation gazier et en appui des dites revendications des auteurs de la prise d’otage d’employés locaux et expatriés divers (africains, asiatiques, occidentaux), d’avec l’intervention française au Mali. D’autres y verront peut être l’affirmation d’une mise en garde algérienne, renouvelée par l’intransigeance qui sera sienne, à destination des instigateurs des insurrections d’intérêts étrangers, teintée d’une belle leçon à vivre dignement l’indépendance à l’endroit des Africains. L’Algérie prend les « devants » de manière souveraine L’Algérie qui mit prêt de 10 ans, par l’usage de la force des armes et d’âpres négociations, à faire taire ou ... Lire la suite »
Analyses
Souscrire au fluxYayi Boni pour graves manquements doit démissionner de l’Union Africaine
« À la tête pour une année, depuis le 29 janvier 2012, de l’organe suprême de l’Union Africaine (UA) qu’est la conférence des présidents (art 6 de la charte de l’U-A), et président en exercice de la république du Bénin, Yayi Boni, d’une incartade le 11 janvier 2013 se déclara être aux anges de l’intervention française au Mali. Intervention qu’il salua en totale trahison d’une part, des statuts, de l’institution majeure africaine (U-A) qui s’impose doublement à lui es qualité de président actuel de l’U-A et de représentant d’un Etat membre, en les méconnaissant, et d’autre part, les populations africaines en soutenant d’un tintamarre abject, et réducteur de collectif, d’incapacité de l’ordre de l’impossible des Africains à s’adonner efficacement à la sécurité de leur territoire. » Petite parenthèse Il importe avant tous autres développements d’informer voire de rappeler qu’il existe en Afrique, des armées notoirement reconnues pour leur bonne structuration et compétences tant d’expérience qu’efficacité sur terrain d’opération géographique tel que le Mali désertique. De ces forces armées l’on site la bravoure et courage de celle tchadienne, qui de passé s’est illustrée victorieusement dans des conditions similaires et voire pire face à toute une armée libyenne et non de simple forces hétéroclites ... Lire la suite »
La France n’a point besoin de l’Afrique… dans les discours de Sarkozy…
Le recul relatif de la présence des entreprises françaises en Afrique Subsaharienne est le plus souvent présenté d’un point de vue français. Depuis nombre de pays d’Afrique, notamment francophones, les choses sont bien différentes. « Bonnes pratiques de la Françafrique » À l’unisson de la communication « Sarkozienne », les multinationales hexagonales entonnent également le refrain de la « rupture avec la Françafrique », avec les couplets sur la transparence et la bonne gouvernance. Les entrepreneurs français investis en Afrique, dont beaucoup sont les héritiers de groupes coloniaux ou ayant prospéré aux grandes heures de la Françafrique, cherchent à se donner une image plus avenante. Critiquées depuis longtemps par nombre d’ONG de défense des droits de l’homme, des droits sociaux ou de l’environnement, et prises à revers aujourd’hui par la stratégie prédatrice des concurrents chinois, les multinationales sont devenues très soucieuses de leur image et se réapproprient à leur façon la thématique de la « rupture ». « Le fait que la France aide certains prédateurs africains la rend très impopulaire parmi les populations africaines », allait jusqu’à affirmer Anthony Boutheiller, alors président délégué du CIAN. «Cette impopularité risque de se retourner contre nos entreprises. Nous ne sommes pas complices des « kleptocrates » africains. Nos ... Lire la suite »