« 02/02/2015, Addis-Abeba, Éthiopie : Le grossier de caricature se peigne de nouveau « de la forme au fond » des revendications de la symbolique entente majeure africaine des chefs d’État africains, sous la dénomination pompeuse d’Union africaine (U-A). »
Un brin de « ChineAfrique…
Réunis en conclave pour un 24ème sommet, accent fut-il énoncé sur la lutte contre l’insécurité grandissante en Afrique et les mouvements répétés d’insurgés en sédition contre la mal gouvernance (de forme) et la pauvreté (de fond). Rencontre africaine débutée des préparatifs le 28 janvier et chapeautée par celle des chefs d’État du 30 au 31 janvier 2015, à Addis-Abeba en Éthiopie, au siège de l’institution (U-A) construit et offert par la coopération chinoise sans contrepartie à l’identique africaine.
Sur la forme
Comme à l’accoutumée la rencontre ne trouva importance aux yeux de l’ensemble des chefs d’État africain en exercice. Avec ceci de déconcertant de l’absence remarquée, sans raison irréfragable, de certains dont l’encore actuel président camerounais en exercice (un des plus ancien et âgé de l’organisation qui pourtant en appelle à l’aide global international et approuve l’assistance multiforme notamment militaire africain pour son pays), Paul Biya (82 ans estimé). Ce dernier étant haut combien directement concerné par l’intitulé de lutte contre les mouvements insurrectionnels, qu’il annonce menaçant son régime au point d’en recourir à l’intervention rassurante de forces armées étrangères sur le territoire camerounais.
L’U-A qui n’a de cesse de prôner un attachement inconditionnel aux valeurs de la démocratie et des droits universels reconnus à l’Homme. Après avoir été pendant l’année 2014 sous la présidence tournante d’un personnage, Mohamed Ould Adbel Aziz, arrivée anti démocratiquement à la magistrature suprême de la Mauritanie par un putsch contre le président un élu démocratiquement Sidi Mohamed Ould Chiekh Abdallahi. Après avoir été sous la direction d’un pourfendeur de la démocratie, pour l’année 2015, l’U-A (décision des Chefs d’État) porte à sa tête son plus âgé membre (au loin en règle avec ses cotisations d’État membre) en la personne du sulfureux Robert Mugabe du Zimbabwe (91 ans).
Ce dernier n’étant pas à l’image de la majorité des populations jeunes africaines (75% ayant moins de 25), en est aussi tristement populaire pour ses comportements d’entraves aux libertés d’expressions et notamment celui du jeu démocratique du suffrage universel….à sa décharge, il faudrait reconnaître que les déboires de trucage électoral (élection douteuse et violente) serait l’addiction de majorité des membres de l’U-A dont le précédent président de l’exercice 2014. Le symbole est fort de l’incongruité représentée par ces dirigeants qui se disposent indécemment à se comporter et s’entendre qu’en contrariété de mauvais goût.
Sur le fond
Comme à l’accoutumée des rencontres de l’U-A, l’antienne fut de l’intentionnel de déclaratif comme force d’esprit. Assortie d’un concerto d’annonces de piste de réflexions à d’éventuelles mises en forme de sortie de crises parcourant durement des territoires d’Afrique (Mali, Nigeria, Libye, Soudan du Sud, Somalie, etc.).
Le couperet fut marqué par l’exhortation en cœur de l’U-A (financée substantiellement à pas moins de 75% de l’Union Européenne), à ce que l’Organisation des nations unies (Onu) s’investisse à prendre en charge les financements des intentions sous l’impulsion de l’U-A visant à la sécurité des Africains et la lutte contre les mouvements insurrectionnels ! Il fut tout bonnement passé sous la lourdeur du silence les coûts envisagés de ces opérations, auxquelles les économies étatiques africaines (pour l’essentielle basée sur la revente de richesses naturelles non entreprise d’extraction à valorisation par les Africains !) se sauraient être en capacité d’y faire face !
Qui finance dirige tout simplement !
À bien y revoir de compréhension à l’observation des potiches de l’U-A. Ces derniers « satrapes » de la volonté étrangère à l’Afrique, n’ont en effet et concrètement aucune emprise réelle sur l’essor de l’Afrique…du moins autrement que dégoiser de sollicitation étrangère tout azimut à se porter à leur secours… ce qui de compréhension expliquerait l’absence continuelle du président camerounais (même quand son territoire est principalement concerné par les débats et résolutions). Et conforterait la compréhension qu’à l’image du président camerounais, « ses comparses » ne sont pas plus au service des Africains que de ceux qu’ils supplient à aider l’Afrique. Comme le sous-entend une maxime populaire : Qui finance dirige tout simplement !
D’une conclusion d’observation se dévoile le méfait patent pour l’Afrique et son essor porté par des vues non représentative de l’image jeune de la majorité des Africains. Le renouvellement des politiques en Afrique, mise en retraite des générations des indépendances à elles octroyées, à l’image de ce qu’elle est actuellement emplie de jeunesse force vive émoustillée de novation, s’avère un inconditionnel aux lendemains meilleurs. Le renouvellement des acteurs s’exprimant dans les arcanes du politique en Afrique s’avère la voie la plus importante à la matérialisation d’une Afrique dynamique, prospère, en phase avec les défis sociétaires.
Dépoussiérer l’U-A et autres institutions représentatives africaines des troufions attendant les ordres et soldes (financements) de l’étranger pour s’ambitionner par la suite s’investir au service des populations africaines, serait la principale marque de bon sens et de cohérence à toute réussite d’initiative à l’endroit et bénéfice honorable des Africains (e) et de l’Afrique.
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