« 10/03/2015, Gaborone, Botswana : Le président botswanais, Ian Khama, a réaffirmé la position de son pays, selon laquelle, les États africains signataires du Traité de Rome ayant mis en place la Cour pénale internationale (CPI), ne devraient pas se retirer de ladite juridiction. »
Dans son allocution de bienvenue à l’occasion d’un banquet en l’honneur du président ghanéen John Mahama, actuellement en visite au Botswana, Khama a déclaré ‘’que certains chefs d’Etats africains ont appelé au retrait des pays africains de la CPI, suite à des poursuites sur des crimes contre l’humanité ». Le président botswanais a tenu à dire que son pays n’a pas l’intention de se retirer de la CPI car continuant de partager l’idéal de la fin de l’impunité qui a été à l’origine de la création de cette juridiction internationale
« Si nous avons des préoccupations quant aux procédures de la cour, nous devons dans ce cas influencer le changement de démarche en son sein», a-t-il ajouté.
Crée officiellement le 1er juillet 2002, la CPI compte actuellement 122 Etats membres sur les 193 Etats membres de l’ONU. Le groupe le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 que compte le continent. Certains des 54 pays africains l’accusent de ne s’en prendre qu’à des dirigeants ou anciens dirigeants africains