« 04/04/2015, Kenya : À tout événement « malheureux », si tant est que cela ait été irrésistible et imprévisible, en résulte conjointement avantages à la capitalisation bénéfique sur fond de profit de la compassion humaine…ce dont la grandeur l’est si internationale. »
Instrumentalisation de l’Occident
D’exemple retentissant il est notoire que les Usa instrumentalisèrent les attaques du 11 septembre 2001 pour s’offrir une relance économique par les guerres portées en Irak et Afghanistan (pour celles directes). Qu’en Occident, d’un autre maquillage, l’entente fut collective à capitaliser sur le supposé vent de liberté (ironiquement calculateur d’impact) soutenu entamé par les Africains pour instrumentaliser, sous l’invocation d’assistance humanitaire, la destruction de la Libye et taire son impertinent leader (Kadhafi) ayant amassé de colossaux fonds monétaires détenus en grande partie dans les banques européennes, et dont-il (Kadhafi) n’entendait pas porter au secours ou soutenir les économies occidentales chancelantes… depuis lors ces colossaux fonds auraient fondu dans la nature.
Pour le business au Kenya
Le Kenya qui consacre pas moins de 25% de ses cultivées à la production des fleurs destinées essentiellement au marché occidental… quand bien même son voisin qu’est la Somalie soit traversé par des famines à répétition ; le Kenya en principe, à l’appui des événements horrible manifestés par l’assassinat de plus d’une centaine de personnes dans l’enceinte et contours d’une université, devrait par ce fait attirer la compassion internationale. Et certainement en tirer profit du revers de la concurrence lui étant défavorable sur le marché internationale de la fleur pour réclamer une augmentation de part. D’un cynisme, allez savoir si cela l’est réellement, il se pourrait que l’intervention de l’armée kenyane en Somalie, dit-on en lutte contre la nébuleuse Shebab (mouvement insurrectionnel), porterait elle aussi d’instrumentalisation ses fruits. Souhaitons tout simplement bonne capitalisation à l’économie kenyane… enfin du moins, si les occidentaux veuillent bien accepter que d’autres usent à profit de leurs stratagèmes.
Les Charlie d’Afrique…
En attendant nombres d’Africains se consoleront de reconnaissance et autres vermicelles de fraternité humaniste, des motions et marques de soutien des Occidentaux. L’exultation en serait à son paroxysme de comble si de réciprocité, à l’image de la marche organisée en France à laquelle participèrent quelques leaders d’Afrique à la suite des attentats des locaux de la revue Charlie Hebdo, quelques leaders occidentaux venaient à faire le déplacement au Kenya dans un esprit similaire.