« À l’avènement en 2007 de son hardi ex président, Nicolas Sarkozy, ce dernier enflamma les esprits concernés par l’essor de l’Afrique de divers continents ; en assénant qu’il entendait inscrire en relation d’avec l’Afrique, son mandat sur la refondation et rupture avec l’accent de cessation de paternalisme des relations. »
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Dixit Sarkozy février 2008
« Aujourd’hui, l’ancien modèle de relation entre la France et l’Afrique n’est plus compris par les nouvelles générations d’Africains, comme d’ailleurs par l’opinion publique française », « Il faut changer le modèle des relations entre le France et l’Afrique si on veut regarder l’avenir ensemble », «il n’est plus concevable par exemple que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes », proposant « refonder les relations franco-africaines sur le principe de la transparence qui est meilleur antidote aux fantasmes et aux incompréhensions ». Ce que son secrétaire d’Etat à la coopération d’alors (probable victime du fait de son remplacement précipité avant l’abandon de titulaire à ce poste), Jean Marie Bockel, exprimera par sa volonté de signer l’arrêt de mort des relations d’un autre âge sous la dénomination de Françafrique.
Symbolique guerrière de François Hollande
Depuis mai 2012, à la faveur de l’avènement de l’actuel président, François Hollande, du syncrétisme des politiques des deux présidents, il en ressort de revendication politique (symbolique guerrière) une volonté renouvelée sous l’emprise cette fois-ci du changement prôné en parfum électoral : « le changement c’est maintenant ». Et dit nécessaire dans les relations d’avec l’Afrique. Tâche visiblement fastidieuse que contrecarrerait de sincérité l’intervention militaire française au Mali, à la perception du vœu de l’ex Sarkozy modifiant les accords de défense d’avec certains Etats d’Afrique dit du pré carré français «…il n’est plus concevable par exemple que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes ». L’ère du président F. Hollande n’entendrait pas caractériser une remise en cause fatale de la logique guerrière, symbolique politique exprimée par l’invocation du changement, bien qu’accompagnée par le feu des armes au Mali, celle-ci ne devrait ne pas méconnaître l’angle économique pour s’asseoir une réelle sincérité.
Observation du changement économique
Il est souhaitable qu’à l’image de ses quatre pays européens, le Danemark, l’Irlande, la Norvège, la suède, qui réclament le remboursement des aides d’un montant de 10 millions d’euros par eux versés à l’Ouganda dans le cadre de programme de réhabilitation de zones récemment sous guerre, et qui ont été distraites en détournement de fonds par véreux fonctionnaires ; que la France s’investissent dans cette logique à destination des Etats Africains. Il est à noter de complément d’information, que l’Irlande et la Grande Bretagne ont décidé à la connaissance des faits des détournements de geler toutes aides à destination de ce pays. Et que le gouvernement local c’est fermement engagé en novembre 2012 à restituer 4 millions à l’Irlande, puis à la Suède qui comme le Danemark exige le remboursement intégral quand la Norvège elle exige le seul remboursement partiel des montant détournés.
Il est notoire qu’en Afrique francophone, les artères de la politique s’emplissent de nouvelle fortune exponentielle. Du moins pour celles et ceux en charge de fonction publique. Et cela est réalisable en partie en raison de normalité à la dévolution africaine en gestion directe d’aides et autres endettements trop souvent obtenus de la France ou d’avec son appui, et qu’elle (France) s’empresse par la suite d’éponger ou d’effacer…couvrant ainsi l’irresponsabilité que ne saurait autrement lui reprocher la nouvelle génération des Africains.
Il importe de rappeler que cette voie du remboursement des fonds publics détournés par des personnes indélicates fonctionnaires ou non, est expérimentée en interne en Afrique. Avec un succès plus ou moins relatif et fonction des volontés politiques locales. C’est pour exemple le cas du Cameroun où au travers d’une volonté (plus ou moins avérée) d’assainissement de l’espace public en mise en responsabilité des personnes (prévaricateurs) ayant trop pris des libertés avec les financements publics : il a été de volonté politique institué un programme opérationnel sous le pseudonyme d’épervier, s’appuyant sur des organes spéciaux et judiciairement complété par un tribunal criminel spécial et devant lequel les poursuites peuvent d’opportunité être cessées en l’encontre de tout accusé restituant les montants frauduleusement acquis. Cela porte ses fruits localement !
Que la France exige des remboursements devant tous faits de malversation financière et voire d’aboutissement non conforme aux réalisations qu’elle finance en Afrique, serait assurément un gage de sincérité de sa volonté de n’être plus un agent complice de la destruction de l’Afrique. Ainsi sa prétendue guerre contre le paternalisme dans lequel veulent l’enfermer les Africains, et que ne comprend plus l’opinion publique française sonnera de véridique. Oui le changement seriné par F. Hollande, ne saurait être de réalité efficace que s’il se porte au bénéfice de la multitude d’expression des relations…ainsi que la France s’auréole donc à nouveau de gloire qui d’antan fit d’elle la bienfaitrice de l’Afrique par l’ancrage des voies du modernisme et que depuis lors une mauvaise dérivée en revers de son action nui à l’entente cordiale d’avec la nouvelle génération des Africains.