« Il est dorénavant notoire que l’État camerounais s’est se montrer fort généreux et opte aisément à payer que de vivre des mécontentements… »
Rançons et corruptions
Dans le nécessaire de délester l’actuel pont sur le fleuve Wouri reliant la capitale économique Douala à la ville de Bonabérie, construit entre 1952-1954 par les bons soins de la colonisation française, ne répondant plus aux critères de sécurité et fluidité du transport en raison de la croissance du trafic et de la qualité vieillissante de l’ouvrage, péniblement avec moult rebondissement, il fut finalement mandaté la société française Sogea-Satom en groupement avec Soletanche Bachy pour la réalisation d’un nouveau double pont devant faciliter le transport ferroviaire dans la région et routier en comportant cinq voies de circulation et deux trottoirs.
Boite de Pandore
La première pierre de construction pour la réalisation de ce nouvel ouvrage dit le second pont sur le Wouri fut posée en grande pompe et faste par le président camerounais en septembre 2013.
Le nouvel ouvrage même pas réalisé au tiers que les services gouvernementaux entreprennent une étude de faisabilité, par appel d’offres international, concernant la réalisation d’un probable troisième pont devant cette fois (afin de marquer différenciation) contourner la ville de Douala. Pour la modique somme, pour l’heure, de moins de deux milliards de FCFA.
Ainsi donc le second pont sur le Wouri avant même d’être achevé, livré et confronté au trafic serait en somme déclaré obsolète. Les études précédents de faisabilité dateraient certainement de l’époque coloniale pour n’avoir pu à temps anticipé la croissance de trafic liée à celle démographique.
Gratification et compensation…
Il serait certainement plus coûteux pour l’État de faire valoir son droit régalien de rectification de la construction d’un ouvrage public réalisé par mandat, que d’avoir à projeter de sitôt (belle prévisibilité et anticipation du trafic du siècle prochain) la construction d’un autre ouvrage de même utilité. Á moins qu’il soit tout bonnement procédé à un mécanisme de gratification et compensation.
Il est dorénavant notoire que l’État camerounais s’est se montrer fort généreux et opte aisément à payer que de vivre des mécontentements… des prises d’otages d’étrangers résolues pacifiquement (rançon) à la réalisation des ouvrages publics la boîte de pandore n’a certainement pas livré tout son contenu.