Où sont donc passées ces nombreuses populations soutenues de mirifique base de légitimité du régime, système et gouvernements Biya ? Que font-elles pour ne pas se porter en soutien physique des actions et intentions de la populaire mouvance UNC-RDPC dite majoritaire, à la sécurisation du Cameroun et notamment de la majorité base populaire ?
Sommaire News
Marginalisation des populations
En Côte d’Ivoire, d’un exemple d’un pays assez proche du Cameroun, les populations de différends bords politiques, sans en être prétendument majoritaire comme le chantonne à leur intention les séides de Biya au Cameroun, dans un réel élan patriotique et mains nues le torse bombé ont eu à s’opposer et affronter les forces internationales jusqu’à s’ériger en bouclier de protection des institutions et d’accompagnement dans leurs missions de défense et sécurités les forces en armes d’alors loyalistes.
La longévité au pouvoir
Amani Toumani Touré du Mali en sait de la dure réalité de la défection populaire. Moubutu Sesse Seko de l’ex Zaïre (République démocratique du Congo) éprouva cette dure réalité de la lassitude des populations de la longévité au pourvoir. Omar (Né Albert) Bongo du Gabon et Ngassimbe Eyadema du Togo eurent connus cette dure réalité du lâchage populaire s’ils n’étaient pas décédés en fonction et leur pays n’aurait vraisemblablement pas connu de succession familiale s’il avait été confronté à des rebellions. Hissen Habré du Tchad à Mamadou Tandja du Niger à l’ensemble des putschistes africains dégagés par la force des armes se nourrissent de regret de la marginalisation des populations.
L’illusion Camerounaise et Ivoirienne
Au Cameroun manifestement, l’attitude des populations semble être marquée d’illusion. Et pourquoi donc ? La légitimité revendiquée par le régime Biya ne serait alors que leurre et pure invention !? En attendant d’y voir plus clair dans les jours à venir, les forces en armes camerounaises ne se disposent sincèrement pas à copier celles précitées et consœur africaine ivoiriennes qui n’hésitèrent pas à farouchement s’opposer aux rebelles d’époque.
Tout comme d’ailleurs les populations ivoiriennes soupçonnant des mains étrangères derrière les distorsions fraternelles détruisant leur paix. Un peu à l’image des invocations des autorités camerounaises accusant des mains étrangères composant et soutenant les forces déstabilisatrices extrémistes et islamistes venues de l’étranger : de semer l’insécurité sur le territoire camerounais.
Le régime Biya en question
Après les attaques de braconniers des cornes d’ivoire d’éléphants dans le septentrion camerounais, non mis en déroute ; Les enlèvements à répétition d’étrangers dans le septentrion camerounais, solutionnés par la voie de négociation et transactions financières (paiement de rançon) ; Voilà que les emblèmes de l’État (commissariat, édifices publics, etc.) et les populations sont fréquemment attaqués et pris en otages sans que réelle réaction voire convainquant dévouement des forces en armes sous la direction du système Biya, en viennent à rassurer de paix et conforter la légitimité diablement scandée. Il en va de même d’une béante absence d’assistance et soutien à l’accompagnement des populations majoritairement base de la légitimité des attributs du régime Biya.
En sa qualité de chef des armées par disposition constitutionnelle (juridique) au bénéfice du Chef de l’État, le non moins proclamé légitime Biya, fort de sa casquette symbolique de commandant suprême des armées, de communication à l’endroit de la communauté internationale à Paris, eût à reléguer « d’explications » les ratés de l’armée sous sa direction à la lâcheté des contestataires-assaillants. Qui attaquaient à la faveur de la nuit tombée quand ses soldats étaient de repos. Et malhonnêtement, en appui de la supériorité numérique.
Cela devant expliquer le fait que ses soldats n’eurent à intervenir, le 27/07/14, à Kolofota dans l’extrême-nord, que 1h30 plus tard, le jour bien levé, après le départ des assaillants qui pendant plus de 2h, au petit matin à partir des environs de 5h20, ont attaqué avec succès les domiciles d’un vice premier-ministre, anciennement ministre de la défense, et du chef autochtone (Lamido : plus haute autorité coutumière et autorité administrative) emportant avec eux par moins de 16 otages dont le Lamido et la femme du vice premier-ministre.
Armée Camerounaise invisible
D’un constat, les populations locales n’ont guère attendu se porter ne serait-ce que d’obstruction à la défense des symboles du légitime système Biya ! Sans en omettre la lenteur réactionnaire à disproportionnée, des forces armées sous la direction du système légitime Biya. Pourtant exceptionnellement renforcées dans la région, en tant que en luttent contre les attaques « et dit-on » les incursions d’extrémistes appartenant à la nébuleuse communément dénommée Boko Haram sévissant et venue du Nigeria voisin. Averties étaient-elles du séjour du vice premier-ministre, qui bien que absent à son domicile local au moment de l’attaque, fut sitôt informé par téléphone par ses proches de l’attaque.
Et lui d’appels téléphoniques suivant, sollicita avec difficultés que soit porté du secours aux siens auprès des responsables militaires. Il est toutefois vrai pour coller aux dires de l’actuel chef constitutionnel des armées, pour qui l’analyse une fois de plus conforte que ses soldats ne semblent que peu s’activer en son honneur, que l’attaque eu lieu aux heures de repos des soldats et le jour à peine et pas complètement levé.
Pouvoir en décomposition
Comme pour démentir l’habile ou piteuse sortie de l’actuel constitutionnel chef des armées, indexant les contestataires-assaillants de lâcheté en ce qu’ils n’attaqueraient que sous le couvert de la nuit. Le mercredi 06/08/14, en plein jour, juchés sur des motos, les contestataires-assaillants ont attaqué le village de Zigague, situé dans le Nord. Prenant d’assaut la maison du chef de localité (aussi représentant de l’État). Mettant en déroute un groupe de soldat, tuant l’un d’eux. S’attaquant avec succès à un poste de police. Une fois de plus ou habitude étant, les nombreuses populations base et soutien de la légitimité du système Biya, et les soldats sous sa direction en qualité de chef constitutionnel, ne sont pas bousculés à farouchement se porter au secours du système chantonné légitime.
Mauvaise foi des contestataires-assaillants
Gageons que la communication officielle s’articulera autour du déplacement ou large extension non prévu de l’extrême-nord au Nord, de la zone d’opération des contestataires-assaillants ! De la lâcheté préalablement insinuée et de fait démenti, le rétropédalage en nouvelle donne en sera à souligner la mauvaise foi des contestataires-assaillants s’esquivant à directement affronter « dans ses bases » le dispositif militaire déployé et porté en puissance d’effectifs et matériels sur ordre du chef constitutionnel des armées.
À la suite de l’attaque de Kolofota, plusieurs jours passés, vraisemblablement soucieux de conforter en accalmie les nombreuses populations et dévoiler vaillance, avant de s’offrir une escapade aux Usa d’où (dans un premier temps si l’on se réfère à ses habitudes, le sommet Us-Afrique se terminant le 06/08/14, l’inconnu étant à quand son retour au Cameroun) le chef constitutionnel des armées entend piloter les opérations de défense et protection. Tout en poursuivant, eût-il à dire, au niveau international la lutte contre les contestataires-assaillants.
Fétide élocution de Biya
Biya se fendait, dans une fétide élocution soulevant l’ire d’une frange de la nation camerounaise, devant des journalistes, à quelques pas de l’avion devant le convoyer aux Usa, de reprise en main du contexte sécuritaire dans le Grand Nord (Trois régions : Adamaoua, Nord, Extrême-Nord). Soulignant tel un hâbleur qu’il avait envoyé son Chef d’État Major des armées, le général de brigade René Claude Meka, sur le terrain d’opération, réorganiser les troupes et accompagné de renforts conséquents.
Ce dernier, le missionné chef d’état major, débarqua le 01/08/14 dans le Nord pour une série de rencontre d’avec les officiers en commandement d’unités détachés dans le Grand Nord, et une tournée des casernes dit-on pour s’enquérir de l’état des troupes. Au loin fut-il d’être présent aux côtés des forces déployées à défaut de combattre avec eux, s’en retourna dès le 4/08/14 dans ses quartiers de Yaoundé la capitale politique. Que comprendre de cette mission…c’est-il agit de convoyer de quoi acheter la paix et payer des rançons comme naguère cela se fit dans cette région pour solutionner les enlèvements d’étrangers ? Ou simplement encore de l’esbroufe !?
Le cynisme est de mise
Étonnamment, le régime Biya se garde bien d’intenter des manifestations populaires de soutien aux velléités sécuritaires. Quand bien même il se flatte d’être le mieux ancré et suivi idéologiquement par la majorité des populations camerounaises. Tout comme d’ailleurs ne se remarquent des manifestations particulières et extraordinaires de soutien de soldats ou corps constitués à l’endroit de leur chef constitutionnel.
Sauf d’exception le cancanement, il en est de toujours des cyniques, en recherche d’écho et plus certainement d’accrocher quelques subsides du régime Biya, de quelques rapaces et autres croque-morts, très souvent localisés au loin du Cameroun, du fait de non camerounais dont nombres s’en sont débarrassés de la nationalité camerounaise. Ces derniers se gardant bien à se manifester autrement que sur la forme épistolaire.
La réalité douloureuse
En l’espèce des événements actuels d’attaques armées au Cameroun, se révèle caractérisée une rébellion armée pour l’heure géo localisée au Grand Nord. Avec la sourdine complicité des populations par l’inaction de celles-ci à se porter à la défense et au secours du régime et système Biya. Pour le moins explicitement dans cette attitude d’abandon reconnu illégitime !
Ce qui en appelle au nom de la concorde nationale, à ce que soit réconforter la légitimité de l’autorité publique et ressoudés les attributs de patriotisme par, le rapide départ du régime et fin du système Biya. Dont les populations civiles et/ou militaires n’ont envie et n’éprouvent nullement fierté de sacrifice à défendre.
Le départ de Biya et sa clique (pour le moins les grabataires tel que lui et illuminés séides) contenant son système et régime politique, redoreront certainement de vertu les slogans de havre de paix revendiqués au compte du Cameroun et des camerounais. Pour l’heure une rébellion dont Biya et sa clique sont la cause et partant là ne peuvent en être solution, si tant est que l’on la veuille pérenne la solution, menace cette paix tant vantée.