« Pour quiconque s’y connaît ou s’intéresse en tactique et stratégie militaire, il ne saurait échapper de l’importance allouée à l’éclaireur dans le déroulement d’une bataille. »
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Ou sont passés les éclaireurs Africains ?
L’éclaireur est une personne, parmi les plus mobiles, qui a pour mission de partir en reconnaissance à l’arrière des lignes de l’adversaire pour observer et recueillir des informations qui seront utiles à son camp. Quand celui-ci ne rempli pas ou plus sa mission, il est considéré comme ayant fait défection et relégué au rang de traître avec les conséquences qui vont avec…
Transposer cela dans un cadre de paix symbolique ou de guerre symbolique sans usage du feu des armes, l’éclaireur endosse plusieurs casquettes allant de l’espion à celui d’ardent défenseur des intérêts de son camp chez le partenaire ou l’adversaire. De cette vision et/ou présentation, on ne peut que constater que l’Afrique compte de nombreuses personnes mobiles hors de ses frontières continentales. Majorité pour la plupart s’étant déportée par leurs propres moyens et très souvent pour des motifs économiques.
Il n’empêche que nombreux parmi ces filles et fils de l’Afrique, bénéficiant ainsi de l’avantage d’enrichissements que procure le voyage, une fois au fait des réalités majoritairement défavorables de ce que l’on nomme ou saisi en politiquement correct par le biais ou truchement de la coopération d’avec l’Afrique, se radicalisent en s’insurgeant contre le cadre et la nature de cet état relationnel (duperie, spoliation, exploitation,manipulation, avilissement, etc.) à la défaveur de leur terre d’origine et se veulent à s’investir pour le meilleur de l’Afrique. Ce qui indirectement viendrait à reconnaître à ces enfants mécontents des relations d’avec l’Afrique, et autrement éveillés, la qualité d’éclaireur.
Qu’en est-il réellement !
Il est à noter de la grande disparité parmi ces enfants mobiles de l’Afrique. Bons nombres (assurément majorité), en raison de limites diverses et au plus haut de la force intellectuelle conférant un certain courage dans la combativité politique dans les relations d’avec l’Afrique, ne poursuivent en priorité que des intérêts économiques à la faveur de leur déportation, se représentant de joie en une variante d’éclaireur sous la revendication de collecte monétaire reversée par la suite en assistance familiale en Afrique (western-union). Cependant il est constatable que la grande majorité de ces enfants d’Afrique, quelque soit la distinction pouvant conduire à les différencier, poursuivent tous en commun un même objectif qui est celui de l’intégration ou assimilation aux sociétés accueillantes…
On pourrait ainsi y voir une autre variante de la qualité d’éclaireur dans la conception de la nature de l’espion qui, pour mieux agir se doit de se fondre et/ou se confondre secrètement dans la société pour la poursuite de sa mission.
La sincérité dans cette qualification d’espion reste toutefois en souffrance. Il est à cet effet consternant à observer l’attitude inquiétante et contraire aux attentes d’un espion ou d’un éclaireur que manifestent ces enfants éveillés et édifiés des sournoiseries de la coopération d’avec l’Afrique. Et dont le quotidien ne transpose que très très très peu, pour ne pas dire jamais, de combativité au bénéfice de ou bénéfique à l’Afrique sur leur lieu d’établissement. Cela transparaît dans l’expression de leur revendication de toujours orientées de bénéfique à leur personne ou émergence par appui d’étrangers sur la scène politique africaine…
Que constater ?
Quand bien en Occident, les lieux de décisions affectant les masses populaires, à l’échelon territorial, et sur lesquels s’appui l’Etat central pour l’administration des nations, que ces lieux de décisions soient ouvert au public… très très très peu d’enfants d’Afrique les fréquentes et y portent un entendement dissonant face aux décisions impactant trop souvent négativement par ricochet par la suite l’Afrique. D’un simple exemple, quand un conseil municipal en Occident décide d’augmenter la superficie d’espace vert fleuri dans sa commune, cela a indirectement pour conséquence de contribuer à ce que un pays comme le Kenya qui oriente 23% de ces terres agricoles à la production des fleurs vendues exclusivement en Occident, augment la part de celles-ci au détriment de les consacrer à la production de vivre pouvant venir au secours de son voisin somalien meurtri par des calamités naturelles et autres malheureux événements.
Que, bien que s’y retrouvent à ces échelons territoriaux, bons nombres d’enfants immigrés d’Afrique et pour ceux pouvant se prévaloir de haute qualités intellectuelles, ces derniers se font plus remarquer dans la bataille de la distribution des postes à « per diem », simple représentation au nom de commune sans influence décisionnelle, au sein d’organismes aux actions et aux rayonnements locaux. Et quand parmi eux, il s’en trouve qui aurait une fonction décisionnelle, celui-ci se garde volontiers de soutenir aucun projet d’importance à destination de l’Afrique… à l’exception des jumelages des communes et l’invitation à des organisations soporifiques de pairs africains.
Qu’à l’occasion d’autres formes de débat public, et d’un comble y compris portant sur l’Afrique, initiés parles occidentaux, bons nombres d’enfants d’Afrique pour ceux invités (ce qui les procurent joie indescriptible en souffrance d’être immortalisée par leur quête à être photographiés avec toute personnalité et de préférence occidentale sous le pesant, vous le devinez, de paraître d’importance devant les leurs par la suite… reconnaissable sont-ils au travers de leurs pages sur les réseaux sociaux), et d’autres s’étant informés et manifestés le courage d’y être, il n’est guère opportunité à porter hargneusement et d’intelligible voix discordance dans le déroulement des coopérations d’avec l’Afrique… bien au contraire, ils s’y présentent majoritairement pour simplement y être ou avoir participé et surtout acclamer les dénonciations d’occidentaux courtisés à des fins existentiels.
Qu’à l’occasion de débats publics organisés par ces enfants d’Afrique, enfin quand ce n’est pas en réalité des occidentaux qui subrepticement les impulsent en se cachant derrière eux tout en prenant soin de leurs porter les aspects techniques et concours financiers dans nombres de cas… l’atmosphère se transforme en vaste lieu où il se courtisent les uns les autres, à défaut de s’insulter véhément pour des imageries représentatives (lutte dans la distribution des postes si d’avenir il était attendu être mis en place une structure représentative d’une quelconque cause et à quelconque importance).
Que quand ces enfants émigrés d’Afrique s’organisent par leur propres moyens, sous l’invocation de défendre l’intérêt communautaire en arguant de ricochet bénéfice à l’endroit de l’Afrique, cela se manifeste plus par une indicible quête à l’enrichissement personnel à se financer, soit, auprès de leurs semblables comme ces conférenciers qui revendiquent porter un savoir aux leurs en échange de rémunération à cet effet des participants, soit, vouloir se constituer d’un quelconque poids politique interne dans leur lieu d’établissement et partant là d’en recevoir des autorités locales une part des financements alloués aux organismes à buts divers (vous vous doutez que ces aides financières ne sauraient allouées à des organismes luttant contre les intérêts des financiers).
Que parmi ces enfants d’Afrique, bons nombres vous asséneront que la problématique de l’émergence africaine, et dont de la combativité qui devrait l’inciter et l’entourer, serait avant tout de l’ordre économique…et de loin politique. Feintant, d’un sens à la justesse à déceler, de donner écho à ce dont-ils s’affairent quand possibilité leur aient offerte d’une action dite sociale (exemple aller distribuer des un ou deux groupes électrogènes ou machines quelconques dans un village africains financés par des occidentaux) en Afrique, en sollicitant les politiques occidentaux à les ouvrir voies et moyens.
Que bons nombres sous l’effet d’émerveillement de leur déportation hors d’Afrique, le sens de toute forme d’activité au bénéfice de l’Afrique passerait par l’implantation en l’état (transposition pure et simple au loin de réappropriation) des séductions détonantes à leur yeux observées ailleurs, quand ce n’est pas d’autres s’époumonant à scander à tout va les bienfaits du nécessaire de l’immixtion d’autres formes sociétaires (Asie) à cet effet de profit (revanche en profit par le fait d’autrui) pour l’Afrique.
Qu’il serait incroyablement surprenant que la descendance de ces enfants émigrés d’Afrique, enfantée ou née ou marquée de jeunesse par domination d’influence en Occident, s’inscrive dans une action au contraire de leurs parents.
Qu’en appelle la constatation ?
Il est assurément délicat en considération des énonciations ci-dessus de reconnaître une attente de mission profitable à l’endroit et au bénéfice de l’Afrique, de sa dite diaspora hors des frontières continentales africaines, à l’image d’un éclaireur, dans la défense des intérêts de l’Afrique à l’étranger. Cette dernière (diaspora) s’activant plus à des occupations éloignées de combativité à la neutralisation depuis l’étranger des moyens d’affaiblissements de l’Afrique, ce que dans le jargon militaire on saisirait de défection, et dans celui de l’espionnage de retournement de veste.
Se pose en toute honnêteté de la motivation à laisser et permettre à cette diaspora un quelconque rôle à jouer dans le déroulement dans l’action politique et de la construction des sociétés africaines. Comme à tout fait, des exceptions malheureusement trop souvent infinitésimal concernant la diaspora africaine existent, ainsi, il serait excessif de rejeter en bloc ou d’exclure de la bataille politique africaine l’entièreté de la dite diaspora. Il importe à cet effet que soit mis en place des mécanismes de tri et de sélection !