Visions africaines
« Comment se sort-on, s’extirpe t-on, d’un cadre de mépris ! Deux aspects s’irisent de prépondérants à la matière: Le désintérêt de l’auteur ou son affrontement ! »
Telle est l’atmosphère dans laquelle baigne L’Afrique sans en avoir de mérite au succès ! Faut bien se l’admettre, au vu des difficultés de réussites sociales et des désenchantements, le modèle organisationnel en vogue en Afrique (fatras de colonisation) n’a de splendeur d’intérêts économiques qu’à la réjouissance étrangère. En considération périphérique, à la lueur méprisable, des populations africaines dont seul le catastrophisme vécu en suscite un relent « fumiste compréhensible » d’humanisme face au naturel égoïste.
Hors le désintérêt lorsqu’il est manifesté par l’auteur du mépris cela projette l’abîme insurmontable… Lorsqu’il est imposé à l’auteur du mépris cela en appelle de concert au respect ! Ce que procure l’affrontement. En somme le meilleur de l’Afrique ne saurait être dans le désintérêt étranger, car de celui-ci ne succédera que l’abîme, mais inéluctablement dans le respect que tonifie l’affrontement.
Vu que la considération africaine n’est de prévalence érigée que de l’aspect économique, c’est de conséquence naturelle de ce côté que l’affrontement s’impose. Cependant au vu du schéma des structurations malfamées brimant à l’interdit toute mise en forme réelle et capacitaire à l’Africain dans la disposition à s’élever dans l’aspect économique, l’affrontement devrait s’affirmer dans la mise en mal de l’intérêt économique. Quand on s’enferme à l’abîme dans les règles de jeu d’autrui, l’élévation digne n’est point dans le statut de meilleur élève.
