« La nouvelle mode « pantalonnade » des leaders étatiques Africains, d’esquive à leur béante atonie à répondre concrètement aux incessantes lacunes dont souffrent là aussi sans cesse les sociétés et populations africaines au point d’entretenir des tragédies à l’exemple du naufrage de Lampedusa (Italie), serait de s’entendre à défaire ce qu’ils ont de profit individuel contractés. »
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Remise en question du traité de Rome
En ce jour, du 11/10/2013, débute à Addis-Abeba (Ethiopie), pour une durée annoncée de deux jours, une rencontre extraordinaire de l’organe supranational et institution majeure africaine,l’Union Africaine (UA), au siège offert et construit par don de la Chine. L’orchestration de ce « raout » extraordinaire serait érigé, d’intentionnel tapageur, sous intitulé de débats ouvert sur les possibilités du retrait collectif des Etats Africains, au nombre de 34/54, signataires du traité de Rome de 1998 reconnaissant une « certaine compétence judiciaire » supranationale à la Cours de protection ou de propagation de l’impérialisme finement dénommée cours pénale internationale (Cpi).
Ces fameux courroux Africains
Le courroux africain (enfin des impétrants leaders africains) s’arc-boute et s’excipe de la désapprobation de l’action judiciaire, plus ambitieuse, de la Cpi à l’égard du continent africain et particulièrement de pesant à leur endroit. Quand il est s’agit de livrer des non chef d’Etats africains tels que Thomas Lubanga, Bosco Ntaganda, Mathieu Ngudjolo Chui, JeanPierre Bemba (R.D Congo) ou l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo,subissant des conditions particulières d’éviction du pouvoir (guerre fratricide) sous l’assassine lâcheté d’abandon de ses congénères au nom d’intérêt individuel, cela ne semblait pas être ou ne paraissait pas de l’ordre de l’inadmissible à la répugnance suscitant l’affront…mais dès l’instant oul’activisme de la Cpi projette des menaces sur leurs propres personnes en toute occasion, en prenant en compte quelconques faits commis par eux ou en leur nom, y compris avant leur avènement au pouvoir, comme cela est le cas actuel pour le président et viceprésident kenyan Uhuru Kenyatta et William Ruto : alors là Haro sur l’insolence grandissante jusqu’à où de la Cpi.
Démocraties choisies…
Quand bien même cette cours de justice ne soit appréciable pour d’autres approches politiques et structurelles liées à la nature de ses missions et la limitation de sa compétence au volontarisme d’adhésion… ce qui fait que des Etats tels que les Usa, la Chine, la fédération de Russie, Israël y échappent… il importe de révéler ou s’attarder sur les contours de l’adhésion et de la ratification au traité de Rome instituant la cpi par les Etats africains.
Difficile serait de douter que pour la plupart pour ne pas dire la totalité des Etats africains reconnaissant la compétence supranationale de la Cpi sur leur propre organe judiciaire interne, cela n’ait pas été objet de tractation bénéfique en fumiste avantage à leur personne. Le doute s’envole à la perception du bien fondé de la rencontre débutée en ce jour àAddis-Abeba : il apparaît ou est mis à jour à la lueur des « vitupérations » des leaders africains à l’endroit de la Cpi, que ces derniers ne ratifièrent pas la convention instituant la Cpi en souci premier d’arguments de défense et de protection des populations.
La CPI au service des lobbys
L’incroyable, non sans honte, étant pour ces derniers de trouver de haute importance le nécessaire à se réunir afin de s’encourager et de s’accorder à collectivement se défaire de ce qu’ils ont individuellement contracté sous aucune menace à leur nation ! Et d’une insulte ouverte à l’endroit de leur nation, ce qu’individuellement ils désapprouveraient… ce qui renforce de crédit l’observation qu’ils acceptèrent engager leur Etat sous d’ineffable funeste avantage à leur profit… d’où le nécessaire de s’unir dans un « tintamarre » afin de sauver leur hideuse face, et s’accommoder de la maxime de « l’union faisant la force », pour en espérer influencer de convaincant ceux là avec qui ils pactisèrent sur le dos des populations.
Quel ressenti doit-il être à l’égard de celui signe un pacte avec le diable et s’en émeut des effets par la suite ? Quelle approche à avoir de celui qui s’émeut de son fait quand celui-ci lui est préjudiciable ? Quelle forme de soutien porter à celui qui une fois son profit mis à mal en appelle au secours ceux privés du profit ?
L’action et l’intention des leaders africains réunis à Addis-Abeba, ne constituent-elles pas un affront à l’endroit des populations africaines ? Qu’ils soient mis en avant d’autres protestations d’essences fondamentales, juridiques, structurelles à l’encontre la Cpi, et qu’ils en existent,seraient bien plus honnête et entrain à la ferveur populaire… que la manipulation politique de politicien de mauvais aloi au mépris de la politique.