Actualités Centrafrique, 28/11/2013 : La France compte officiellement déployer environ 1200 militaires en Centrafrique, pour dit-on selon ses officiels, être une force coup de poing et d’appui face à l’inexistence de l’Etat centrafricain !
L’état par la force
Tient donc l’Etat (conception occidentale) n’existerait que par la voie première de la force et accessoirement d’une cohésion ou assentiment national des populations à vivre et être sous sa ferveur ? Tient donc la défense de l’Etat dans son existence ne saurait être propre à la vigueur de populations sous son joug ? En quoi le soldat français serait plus soucieux de l’embellie de l’Etat -centrafricain- que les populations locales ?
La France belliqueuse
Voilà qui en jette de l’huile au feu quant à l’existence et utilité au delà de valeur des armées africaines… ! 1200 soldats français seraient plus aptes à instaurer l’existence d’un Etat aussi grand que la France, en Afrique, que la horde hétéroclite de 3000 soldats de l’Afrique centrale s’y trouvant en supplétifs des quelques 7000 autres répondant aux autorités (étatique ?) ayant conquis par la force le supposé pouvoir étatique en Centrafrique et victorieux sur pas moins de 20000 autres de l’ancien régime !
La France contre la paix
La déchéance de l’Etat centrafricain serait d’outre, selon des dires soutenant la déportation des soldats français, de conséquence, la résultante d’un conflit religieux opposant les populations d’obédiences chrétiennes à celles musulmanes ! La France se projettera en force d’interposition comme récemment en Côte d’Ivoire ou d’appui d’un camp en belligérance ? Va-t-elle s’inscrire à bannir ou éradiquer la pratique d’une de ces religions dans ce territoire où s’inscrire en durée infinie dans la recherche de la conciliation et de la cohabitation de ses religions ? Quelle expérience l’armée française peut-elle faire valoir dans cette espèce ?
Quels autres subterfuges de l’habituel silence les Africains pourront -ils invoquer cette fois-ci après la Côte d’Ivoire, la Libye, la Guinée-Conakry, le Mali, ou se gausser d’esquive en tranquillité d’esprit ?
