« La communauté internationale, comme toute construction sociétaire sous l’impulsion occidentale, s’est bâtie autour de considération économique (mondialisation), est caractérisée par l’adhésion des peuples par le biais des États, régie par l’édification d’un ensemble de règles partiellement sécurisés sous le diktat de l’argument de la force ou la raison du plus fort. »
Il en découle qu’il revient aux puissances étatiques (dictature de la force), dominant cette communauté internationale, de faire valoir « d’agentivité » qualité à s’autosanctionner… ! Ce que dévoile le volontaire d’inexistence d’une institution judiciaire indépendante, détenant, d’utilité, de véritable moyens de coercition et de sanction au delà de la négociation biaisée (droit de véto au profit d’un groupuscule) dont se prévaut l’organisation des nations unies (Onu).
Ces évocations se confirment dans l’exemple de l’État de Somalie et de l’Afrique en général, où en l’espèce somalienne, les droits souverains reconnus internationalement, tel que celui de l’inviolabilité des frontières territoriales, sont bafoués sans égard par d’autres États membres de la communauté internationale (France, Usa, Royaume-Unie, disposant du droit de véto à l’Onu), qui, au mépris des règles internationales, s’y déportent et y interviennent militairement à souhait, comme cela l’a encore été dans la nuit du 4/10/13 par les forces Us, ou janvier 2014 par celles françaises. Aucune instance internationale n’est à mesure d’infliger quelconques coercitions, contraintes et sanctions, en respect des règles internationales dans les faits présentement évoqués ci-dessus.
Tel serait ainsi un des corpus de loin enviable pour l’Afrique de ce qui déploie sous l’appellation de la communauté internationale : une institution qui ne garantie qu’à certain de ses membres qu’une existence dans l’asservissement. Répétition historique ? Enseignement… ?