« Nous tenions a vous faire partager un site internet qui qui propose des solutions pour le développement économique de l’Afrique Francophone et traite des sujets des monnaie des grandes puissances économiques. »
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Qui est Gohou Danon?
Gohou Danon est une personne née en Côte d’Ivoire et un avant tout un fervent défenseur de l’Afrique en proposant des solutions concrètes afin que l’Afrique Francophone soit indépendante en terme économique. Résident en Angleterre par la force des choses Gohou Danon s’efforce de solutionner le fameux problème épineux de l’Afrique sa dépendance avec la Zone EURO qui ne profites point au continent Africain…
Quelle politique monétaire pour l’Afrique?
Très vaste question, je vais donc essayer de vous répondre en résumant ma pensée. Je crois comme dans tous les pays sérieux, que l’Afrique a droit a autant de monnaies nationales que le nombre de pays qui la constitue. Je m’explique: nous avons aujourd’hui un exemple très précis d’erreurs qu’il ne faut pas commettre quand il s’agit de souveraineté monétaire. En effet, la Zone Euro a fait fi de ses grosses différences de niveau de développement dans la construction d’une monnaie unique. Avec « l’Eurozone » c’est la mise en compétition de plusieurs économies qui en réalité n’ont rien en commun. il y a d’un cote ceux que l’on appelle les PIGS ou plus littéralement « cochons » en Anglais mais qui désignent: Portugal, Italie, Grèce, Espagne, et de l’autre la France et l’Allemagne les vrais bénéficiaires de la zone euro. En réalite les PIGS a l’image de la Grèce n’ont pas une économie assez forte pour supporter la force de l’Euro. La crise actuelle de la dette est par conséquent le résultat non surprenant de rembourser les services de leur dette. C’est un état de fait que vie la zone euro depuis très peu comparativement a l’Afrique au sud du Sahara qui partage la Zone Franc CFA. Nous savons tous combien cette région pauvre du globe subit les conséquences d’une dette insoutenable. Pire il n’y a aucun moyen légal pour lutter contre le chômage et les déficits budgétaires qui font en ce moment courir les grecques. Et comme « quand il n’y a plus d’eau dans le marigot, les poissons mangent les poissons », proverbe Libérien, et bien en Côte d’Ivoire, Guinée, Niger et ailleurs les enfants d’Afrique se détruisent a l’arme lourde. Pour revenir a la question, disons le encore une fois, l’Afrique a besoin de monnaies nationales avec des taux de change flexible et encadrés. Cela n’est pas une option car la souveraineté monétaire reste le levier pour juguler toute crise économique.
Quelles solutions pour le développement de l’Afrique?
La réponse a cette question ramène inévitablement a la première dans ce sens que le développement d’une nation passe par sa capacité a implémenter des politiques économiques viables mais surtout a réagir quand il le faut pour minimiser les forces négatives a son ascension. Cela dit, pour arriver a un développement convenable, l’Afrique doit se doter des instruments adéquates tels une monnaie (selon) les pays, un environnement judiciaire qui permettra de lutter contre la corruption et assurer la démocratie.
Quels moyens politiques à mettre en place?
Le monde semble grand, la mondialisation semble une réalité mais au fond nous sommes dans un village ou la raison du plus fort reste la meilleure. Le monde est partagé entre les plus puissants. ces derniers ont une convention de ne jamais se tirer dessus. Au contraire ils se mettront ensemble pour taper sur celui, ici ou ailleurs cherche une émancipation quelconque. Le slogan « …. Tu me laisse les mines d’Uranium au Niger….. et je te laisse faire a Conakry… » est une réalité avec laquelle les africains devront compter. Des africains pourront toujours exprimer leur mécontentement, mais il faudra avoir a l’esprit seuls les mieux armés auront raison. L’exemple de la Cote d’Ivoire est palpable. Le sol Libyen est en ce moment même témoin de ce non sens. Alors quelles politique a mettre en place? Je vais certainement vous décevoir mais je considère qu’il faut a la fois être ferme par tous les moyens avec nos frères Africains qui sur place facilitent les positions de la « raison du plus fort » et surtout négocier avec la France puisque c’est elle qui voit tous les africains comme des « francs » dans sa « zone d’influence » ou zone franc CFA. Les négociations devraient tourner autour de la construction de nouvelles monnaies nationales ou a défaut de monnaies selon la forces des économies et ne pas mélanger « tigres et biches »…
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